Biographie de La Campanelle, octobre 2008
La Campanelle, depuis sa création en 1968, est passée d’un répertoire éclectique à l’interprétation presque exclusive d’œuvres classiques. Essentiellement depuis dix ans, sous l’impulsion de sa directrice technique : Renata Côte- Szopny, La Campanelle, chœur mixte, a gagné sa réputation grâce au travail et à la mobilisation de ses 70 chanteurs. Elle a fait de belles rencontres avec les ensembles musicaux Pontissaliens (comme en 2006 avec l’orchestre symphonique autour des airs d’opéra célèbres, en 2008 avec Ariolica et récemment en novembre 2008 avec l’Harmonie Municipale) et se produit aussi souvent aux côtés de chœurs suisses.
Historique de la chorale
Dans les années 1950, existait à Pontarlier une chorale d’enseignants, dirigée par Mr. Beuque, instituteur.
En 1965, Jeanine Mariotte en devient le nouveau chef de choeur et, deux ans plus tard, la chorale prend son nom de Campanelle et s’ouvre alors à tous ceux que tente le chant choral. Le groupe compte alors 20 à 25 choristes, et son répertoire est fait de petites pièces : renaissance, folklore français ou étranger, liturgie orthodoxe russe, extraits d’œuvres classiques, fantaisies, chansons contemporaines (Brel, Lama, Aznavour, Brassens, Ferrat)
C’est l’époque de l’apprentissage d’une vingtaine de chants par an et d’un concert public en juin.
En 1967-68, Jeanine Mariotte nous fait découvrir de nouveaux horizons musicaux en associant La Campanelle au mouvement A Chœur Joie et le 17 mars 1968, la chorale participe à son premier rassemblement de chorales A.J.C de Franche Comté à Pontarlier sous la direction de César Geoffray, le fondateur du mouvement.
En 1972, Jeanine Mariotte transmet la baguette à un jeune ténor, Gilbert Cerf, qui, pour notre plus grand bonheur, avait eu l’heureuse idée de suivre sa jeune épouse à La Campanelle.
Si la chorale étoffe chaque année son petit répertoire de chants nouveaux, l’appartenance à A Chœur Joie lui permet de participer à 2, voire 3 rassemblements par an avec les 7 ou 8 chorales de la région, et cela débouche sur des concerts importants, avec orchestres, solistes et chœurs (200 à 300 participants). C’est alors, pour la plupart des choristes, la découverte d’une musique plus riche et l’émotion d’en être les acteurs.
Quelques exemples : la Cantate Alexandre Nevski de Prokofiev sur la place St Pierre à Besançon en 1972, la Passion selon St Jean de J.J Bach en 1982, la Cantate de la Liberté au château de Joux en 1984, Carmina Burana de Carl Orff en 1986, le Canto Général en 1994, le Psaume 42 de Mendelssohn…
Parallèlement, La Campanelle étoffe son répertoire par ses propres moyens. En 1982, elle interprète, avec l ‘orchestre symphonique, le Magnificat de Vivaldi au concert de Noël à l’église St Pierre de Pontarlier et, progressivement, si les chansons et petites pièces ne sont pas abandonnées, elles cèdent la place à une découverte de musiques soit classiques, soit modernes : Alleluia de Haendel et Aïda de Verdi en 1992, Requiem de Fauré en 1993, Te Deum de Haydn en 1994. Les pièces étudiées occupent alors exclusivement toutes les répétitions de l’année, pour un concert de fin d’année qui attire un public nombreux et fidèle.
En 1995, pour des raisons trop longues à expliquer ici, La Campanelle quitte le mouvement A.C.J et se rapproche du Centre Polyphonique de Franche Comté. En 1995, c’est West Side Story, 1996 : Missa Criolla, ainsi que le concert avec Les Calchakis, 1997 : Vêpres solennelles d’un Confesseur de Mozart. Egalement, en 1998, La Campanelle participe à plusieurs concerts dont la très belle fête du chant choral resté dans les mémoires pontissaliennes.
En janvier 1997, un événement vient bouleverser la vie de la chorale. Les 9 basses et les 5 ténors, sur l’idée de l’un d’eux, se constituent en un chœur d’hommes, las qu’ils sont d’être dominés par 50 soprani et alti. Mais sans quitter La Campanelle pour autant.
Ce chœur qui existe toujours ne demande qu’à revivre avec l’arrivée de nouveaux participants qui seraient accueillis à bras ouverts.
En février 1999, avec le Chœur mixte de Colombier en Suisse, 4 solistes suisses et un orchestre symphonique de Besançon, La Campanelle interprète, à Pontarlier et à Neuchâtel, la messe en mi bémol majeur de Schubert.
C’est en juin 1999 que Gilbert Cerf, après 27 années de direction, transmet la baguette de chef de chœur à Renata Côte-Szopny. Un grand merci à Gilbert et bienvenue à Renata.
En avril 2001, sous sa nouvelle direction, nous avons eu le plaisir de chanter les onze chorals de la Passion selon St Jean de J.S Bach à l’Eglise Saint-Bénigne. En 2002, La Campanelle invite pour la seconde fois Les Calchakis autour des airs populaires sud-américains. Les 16 et 17 mai 2003, c’est Mozart, Haydn qui sont au programme des concerts, mais c’est aussi la brillante participation des hommes à Besançon pour les dix ans de La Débandade. Enorme prestation en 2005 pour l’ouverture au public de l’Espace Pourny de Pontarlier avec les Carmina Burana de Carl Orff. Suivent en 2006 les grands Chœurs d’opéras célèbres avec l’orchestre symphonique de Pontarlier , puis les concerts en Suisse en 2007 avec le très émouvant Pater Noster de Verdi, la messe n° 7 de Gounod et l’imposant Stabat Mater de Schubert. En 2008, une collaboration avec Ariolica et Yverdon a permis un concert où fut donnée entre autre pour la première fois à Pontarlier la messe de Blaise Mettraux, compositeur suisse contemporain. Et 2009 se prépare pour un grand hommage à Beethoven…
Au cours de toutes ces années, la chorale a pris le goût des rencontres, des déplacements vers d’autres horizons. Les plus anciens diront qu’ils sont allés chanter dans presque tous les villages du Haut Doubs…Mais le Jura, la Suisse, la Bourgogne, la Haute-Saône n’ont pas été oubliés. Des échanges ont eu lieu (souvenirs émouvants ou cocasses) avec d’autres chorales : Gouvernes, Strasbourg, Bellaria, Riga…
Mais tout ce travail n’empêche pas La Campanelle, passionnée et travailleuse de préparer chaque année son propre concert d’automne qui a généralement lieu à l’église Saint Pierre de Pontarlier, avec une acoustique remarquable. Certes, ce concert ne rassemble pas autant de moyens financiers, comme il peut être permis lors d’une collaboration plurielle, mais il permet de retrouver l’essence et la confidentialité de la proximité avec les choristes.
2012 débute avec l'arrivée d'une nouvelle chef de choeur: Laurette Perrin, professeur au Conservatoire de Besançon. Sous sa direction, nous préparons plusieurs représentations du Requiem de Verdi à venir en 2013 en Suisse et en France.
Si le chant est l’activité principale de tout chœur, La Campanelle se veut aussi une source de convivialité, d’amitié et souhaite permettre à chacun de s’y sentir bien, de se faire de nombreux amis.
Si vous avez une grande envie de chanter en groupe, que vous soyez débutants ou confirmés, que vous ayez capacité à lire la musique ou non, venez donc nous retrouver!
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